Au fil des dernières années, les citoyens belges ont été confrontés à divers obstacles principalement liés à l’inflation et à la crise sanitaire du Covid-19 qui ont affecté plusieurs secteurs. On peut par exemple mentionner le secteur de l’immobilier, de la construction et de la rénovation.
Dans ce contexte, a-t-il été possible pour les Belges de mener à bien leur projet d’achat et/ou de rénovation immobilière ? La société Tafsquare a mené l’enquête et voici les chiffres qui en découlent.
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Les Belges investissent 2x moins dans des projets immobiliers depuis 2017
L’enquête nous révèle qu’avant le début de l’inflation, c’est-à-dire avant 2017, plus de 60% des répondants déclarent avoir acheté un bien immobilier dont ils sont propriétaires. Entre 2017 et 2023, seulement 30% des répondant indiquent avoir acheté un bien.
Parmi ceux-ci, environ 80% admettent avoir eu du retard que ce soit pour conclure leur projet d’achat ou pour les travaux de rénovation.
On peut donc déjà s’apercevoir qu’avant la période d’inflation, les Belges achetaient ou rénovaient deux fois plus qu’aujourd’hui. De plus, on constate que parmi les belges qui ont tout de même pu concrétiser leur projet, 8 personnes sur 10 ont subi du retard. Mais quelles sont les causes expliquant ces retards ?
Principales causes de retards de projets immobiliers
Le facteur de l’inflation générale, de l’augmentation des biens et du prix des matériaux de construction sont ceux qui reviennent à plus de 70%.
Néanmoins, 20% des participants ont également mentionné la pandémie du covid-19 et les retards des entrepreneurs comme causes de retard.
Plan d’action des propriétaires Belges
L’enquête nous révèle qu’environ 60% des participants ont pris des décisions pour pouvoir concrétiser leur projet malgré la hausse des prix subie en Belgique. Plus de la moitié des participants ont dû continuer à économiser davantage tant-dis qu’au moins 3 personnes sur 10 ont préféré opter pour des matériaux moins coûteux pour éviter d’attendre davantage. Pour le futur, ils espèrent que le gouvernement réduira les taxes et les frais de transaction pour faciliter l’achat et/ou la rénovation de biens immobiliers, et qu’il proposera également des subventions pour aider les propriétaires.
Qu’en est-il des Belges qui ne sont pas (encore) propriétaires ?
Parmi les répondants qui ne sont pas propriétaires, plus de 70 % d’entre eux ont déclaré avoir déjà envisagé d’acheter et/ou rénover un bien.
Les principaux freins ont été la hausse du prix des matériaux de construction ainsi que l’augmentation du prix des biens immobiliers. Environ 75 % d’entre eux sont prêts à opter pour des alternatives moins coûteuses (comme les matériaux de construction),
60 % vont aussi continuer à économiser avant de se lancer et environ 20% des participants vont envisager de demander une aide financière à leurs proches, chercher un bien dans une zone géographique moins coûteuse ou encore demander un prêt bancaire plus élevé. La plupart d’entre eux estiment que l’État devrait réduire les taxes et les frais de transaction ainsi que proposer des prêts à taux d’intérêts réduits aux jeunes Belges qui souhaitent investir.
Conclusion
Les Belges qui ont acheté et/ou rénover pendant l’inflation :
- Seulement 1 belge sur 2 a pu concrétiser son projet immobilier.
- 8 belges sur 10 ont subi du retard pendant leur projet immobilier.
- 7 belges sur 10 ont subi du retard à cause de l’inflation et de la hausse du prix des matériaux de construction.
Les Belges n’ayant pas (encore) pu concrétiser leur projet immobilier :
- 7 belges sur 10 ont déjà envisagé d’acheter/rénover un bien immobilier.
- 7 belges sur 10 sont prêts à choisir des matériaux de constructions moins coûteuses pour concrétiser leur projet immobilier.
- 6 belges sur 10 n’ont pas encore pu concrétiser leur projet car ils vont d’abord continuer à économiser davantage.
Méthodologie
Le questionnaire a été crée à partir de Google Forms et envoyé par mail à notre base de données. Parmi les répondants, nous avons une majorité de personnes vivant en wallonie et ayant un âge supérieur à 31 ans.
